Chroniques, Tourisme littéraire
Le matrimoine du Père Lachaise
Après 1 an et demi sans chronique de livre, je sors de ma tanière littéraire car ce coup de ❤️, je ne pouvais pas faire […]
21.10.2018
Il y a certains livres qui semblent s’être immiscés dans mon esprit pour poser ma pensée sur du papier. Sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet, journaliste au Monde Diplomatique, en fait partie.
Je savais que ce livre allait raisonner en moi. Tout d’abord parce que la thématique des sorcières m’a toujours intéressée, étant moi-même portée sur la chose depuis mon enfance. Mais, en lisant le livre de Mona Chollet, j’ai pris conscience que mon statut de « sorcière » et mon statut de femme n’étaient pas deux aspects séparés de ma personnalité. C’est un tout et l’un répond à l’autre. La femme que je suis devenue aujourd’hui s’est nourrie de cette figure qui se veut indépendante, insaisissable et en décalage face à la société dans laquelle elle vit.
Je suis d’un naturel plutôt optimiste. J’aime voir le verre à moitié plein. Mais, comme tout le monde, j’ai des colères enfouies en moi, des sentiments d’injustices que j’essaye de combattre au quotidien.
Dans son livre, Mona Chollet a réussi à mettre le doigt sur la plupart des injonctions contre lesquelles je m’insurge : la place de la femme dans la société, face à la médecine, l’obligation d’être belle, douce, de ne pas vieillir, la vision négative de la femme indépendante, sans enfant. Des problématiques que la journaliste met en lumière et combat de sa plume aiguisée.
Aujourd’hui, mon plus grand sentiment d’injustice est d’être née dans un corps sexué et que cela ait un impact au quotidien dans ma vie.
Aujourd’hui, ma plus grande force est d’être née dans un corps sexué et d’avoir en moi ce sentiment d’injustice qui me pousse chaque jour à imaginer ma vie et à disposer de mon corps tel que je l’entends.
Sorcières, la puissance invaincue des femmes, Mona Chollet, Zones, éditions de la Découverte.
Si tu aimes les livres féministes, je te conseille de faire une tour sur ma chronique du livre de Sylvia Plath, La cloche de la détresse : le monde n’est qu’un mauvais rêve.
Article par Marine Nina
Maman de La vie est un roman, je suis aussi professionnelle du livre et bibliothérapeute. Ma vie est un livre composé de mots doux, de musique, d’images et de papier. Le tout donne une pâte à mâcher avec laquelle on peut fabriquer de jolies choses, comme ce blog.
Sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet
Partager
Chroniques, Tourisme littéraire
Après 1 an et demi sans chronique de livre, je sors de ma tanière littéraire car ce coup de ❤️, je ne pouvais pas faire […]
Prenez une petite île perdue, vidée de la plupart de ses habitants à cause de la guerre, déposez-y deux enfants espiègles, un cougar sanguinaire à […]
Le temps d’un été, une femme s’installe dans une maison ancestrale avec son mari médecin. Elle doit se reposer suite à une dépression périnatale. Son […]
Poétesse et autrice d’un unique roman, La cloche de la détresse, paru un mois avant son suicide en 1963.
Beaucoup de passionnés de livres rêvent de devenir libraire. Il faut dire que l’idée de travailler au milieu des livres toute la journée, de lire […]
Bibliothérapie, Les coulisses du livre
Mon livre 100 idées pour pratiquer la bibliothérapie est sorti ! Concentration, diminution du stress, amélioration de l’humeur, développement de l’empathie, de nombreuses études démontrent […]
Dans les incontournables de ma bibliothèque, on trouve Confessions d’un gang de filles de Joyce Carol Oates publié chez Stock dans la collection La Cosmopolite. […]
Depuis quelques années, d’étranges petites (et grandes) boîtes fleurissent un peu partout. Sous la forme d’une maison miniature, d’un placard ou d’une cabine téléphonique recyclée, […]
Bienvenue dans Le Klub de lecture de La vie est un roman. Il est composé de membres atypiques allant du mouton à la tablette de […]
kmic68